Mes écrits

Des tranches de vie pour rencontrer d’autres âmes… Très centrés sur le psychologique, mes romans explorent la vie, l’amour et la mort, les relations familiales, amicales comme sentimentales.

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La Houleuse raconte l’histoire de divers membres d’une même famille rassemblés dans une maison isolée en bord de mer, pour un séjour qui leur permettra de découvrir des facettes d’eux-mêmes et de leurs proches encore inenvisagées… Ce roman familial et psychologique vous emmènera dans un voyage dans les cœurs de quatre personnages complexes et pleins d’humanité.

Le temps de vacances en bord de mer, dans une maison peuplée de souvenirs, de nouvelles relations familiales se tissent. Jean-Claude et Amélie comptent bien en profiter pour se rapprocher de leurs deux nièces, mais leur couple s’essouffle et il leur faut renouer avec leur complicité oubliée. Matilda, l’adolescente, connaît ses premiers émois auprès d’un marin taciturne, tandis que sa cousine, la discrète et fragile Laura, immortalise de ses photos la comédie humaine qui se déroule sous ses yeux. L’ombre d’un deuil passé est toujours bien présente, et chacun, selon sa sensibilité, part à la découverte de l’autre…

Le mot des lecteurs sur La Houleuse :

« J’ai eu beaucoup de mal à poser ce livre très prenant! » -tat (5/5)
« Ce roman est de ceux que l’on regrette d’avoir fini, sa dernière page tournée. » -E.M. (5/5)
« Une découverte pour un premier roman, auteur à suivre… » -odoit didier (4/5)
« Dans un livre comme celui-ci, la psychologie des protagonistes est très importante, voire primordiale. Et sincèrement l’auteur est au rendez-vous. » -Yannick (3/5)
« Une fois le livre clos, j’ai eu le sentiment d’avoir assisté, en témoin silencieux, à des tranches de vie réelles. […] Un livre que je recommande vivement. » -Nicolas T (5/5)


Funambules

Funambules est centré sur le deuil d’un père, véritable séisme qui non seulement bouleverse la vie de la jeune Kathleen, mais dont les répercussions ébranlent tous ses proches. Tandis que sa mère lutte pour se faire une place auprès d’elle, ses deux meilleures amies et colocataires s’efforcent également de la soutenir et doivent trouver des chemins de traverse afin de l’atteindre sans se faire rejeter… Mais si la mort est partie intégrante de la vie, la vie reprend toujours le dessus sur la mort, et les deux jeunes femmes voient en même temps naître, entre elles, des sentiments de plus en plus forts et qui n’ont plus grand-chose d’amical. Le trio s’attire, se repousse et se cherche, en déséquilibre, mais d’une certaine manière se maintient debout…

Deux petits extraits : 

Elles étaient arrivées en bord de fleuve. Là où, toujours, elle était venue avec son père. Un coup de poing, au ventre et au cœur. L’eau noire et luisante de reflets était la même. La ville ne connaissait pas l’absence ; les éléments non plus.
Des cycles sans fin. Des ciels changeants mais toujours les mêmes, loin au-dessus des têtes, hors d’atteinte. Entre elle et le monde, un immense espace vide.
« Pourquoi tu m’amènes ici ? cracha-t-elle.
— Parce que moi aussi, il me manque. »
Elle ne chancelait qu’à l’intérieur, son corps était droit, glacé, indifférent. « Tu mens. Tu me mens.
— Il m’emmenait aussi ici, avant. La force du fleuve, c’était tout lui. Cela l’attirait trop pour qu’il puisse rester à distance.
— Il disait qu’il aimait l’eau la nuit, surtout la nuit. Il plaisantait en affirmant qu’on allait nous prendre pour deux suicidaires. » Sa voix s’étrangla. Son agitation intérieure commençait à déborder.
Sa mère lui serrait le bras à lui faire mal. « Je sais. Je sais. »

***

Elles s’appliquèrent à ne pas faire de bruit — des petites souris dans l’entrée, des voleuses, des complices. Aurélie faillit faire tomber son sac et Lola lui adressa un « Chut ! » péremptoire. Elles avancèrent avec circonspection.
« Bon, murmura Lola dans le dos d’Aurélie. Eh bien… bonne nuit, princesse. J’ai vraiment adoré passer cette soirée avec toi. Je te sors à nouveau quand tu veux », plaisanta-t-elle avec une légèreté de surface.
Aurélie se retourna.
Elles se fixèrent des yeux, incertaines. Leur proximité étaient relative, normale. Les lumières de l’entrée, qu’elles avaient oubliées derrière elles, jetaient des ombres sur leurs visages. L’instant était suspendu.
« Merci », dit Aurélie.
Ce fut elle qui s’avança, ne laissant entre elles qu’un pas. Un espace infime et frémissant.
Les lèvres de Lola effleurèrent les siennes comme l’aurait fait un souffle, délicat et aérien, impossible à capturer.

 

8 réflexions au sujet de « Mes écrits »

  1. Bonjour ! Je suis Mél’anie Gr alias Bouquinsprlefun 😉
    je serai ravie d’écrire un article sur l’un de vos écrits ! J’aime beaucoup votre site, et ceux que vous avez traduits me tentent également 😉 au plaisir de découvrir un peu plus votre univers !

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    • Bonjour ! Merci beaucoup pour votre réponse rapide, je suis vraiment ravie que mes écrits vous intéressent 🙂 J’ai aussi beaucoup aimé votre site, je pense que nous avons une certaine sensibilité et des goûts en commun (la psychologie, les cultures différentes, les langues et bien évidemment les mots !). Je serais donc d’autant plus heureuse d’avoir votre opinion sur mes écrits.

      Si cela vous branche, j’aimerais beaucoup un avis supplémentaire sur La Houleuse, dont je prépare actuellement la version papier… Et soit dit en passant, je serais aussi enchantée de vous faire une petite chronique sur un de vos propres romans si cela vous intéresse ! C’est d’autant plus intéressant de découvrir l’univers l’une de l’autre. (En plus vous avez écrit du sentimental et du policier, j’ai écrit du sentimental et traduit du policier… ! Le hasard fait bien les choses.)

      À très bientôt j’espère !

      Guillemette

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